Escapade nocturne...

Princesse d'Espagne Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 15/08/2007

La nuit était tombée depuis bien longtemps sur le Royaume de France, les vieux lampadaires avait fait place au soleil pour l'éclairage, grâce à une chandelle plaçée en leur centre. Cette pâle lueur n'offrait qu'une luminostié minime, mais suffisante pour distinguer les quelques carioles qui passait encore en cette heure tardive de la nuit. Le ciel, si sombre et noire telle l'encre qui souille le papier, était parsemné d'étoiles lumineuses, toutes plus scintillantes les une que les autres.
Dans les rues faites de pavés, une jeune femme déambullée, vêtue de guenilles trouées et crâsseuses, les cheveux lâché en une cascade brunâtre, et le teint mat d'une femme qui passe la majeur partie de son temps dans un pays où le soleil pointe souvent le bout de son nez. A ses pieds, de simple ballerine de cuir, déjà pas mal, sachant que les paysans marchaient parfois pieds nus...
Arrivant à une place, elle s'assied sur un muret de pierres noires, fixant le ciel d'un air absent et rêveur... Ha le ciel, si seulement la jeune Espagnole pouvait y voler, décrocher la lune, échapper à toutes ses ogbligations... Malheureusement, ceci était impossible, et Ana revint bien vite sur terre, se retrouvant seule sur la place déserte. Elle restait là, sans rien faire, l'air d'une souillon, seul quelques regardes avisés pourrait détectés la Princesse d'Espagne sous cette couche de crasse et de guenilles ! La jeune femme était satisfaite de son déguisement d'ailleur, qui aurait bien put la reconnaitre? En tout cas, personnes à Paris. Ana étouffa un rire amusé rien qu'à penser à la tête de ses parents, le roi et la reine, qui devait se demandés où elle était et se morfondre devant l'absence de leur fille chérie... Passant une main dans ses cheveux brun aux reflets mordorés, la jeune femme ferma les yeux, ne se doutant pas que quelqu'un était néanmoins présent en cette nuit étoilée...

Peuple Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 10/06/2007

Cette personne...c'était Dania. La jeune femme était masquée par l'obre d'une maison, qui ne tenait guère debout. Sur la porte, il était écrit: "Auberge de la tempête"... C'était là, dans cette masure à moitié bélabrée, que Dania vivait ... Mais, à dire vrai, la baraque pouvait tomber en morceau devant ces yeux que Dania n'en aurait rien à faire... C'était si misérable, Paris... Et ce, par la faute d'une seule personne, le Roi... Dania portait un vieux corsaire rouge à lacet noir et un bien vulgaire jupon de lin troué par endroit, ses cheveux brun foncé étaient détaché et voletaient à cause d'une légère brise... Elle regardait "La dame" avec une sorte de facination morbide... Elle lui rapellait sa soeur aînée, Sofia, dont elle n'avait plus de nouvelle depuis trop longtemps... Et puis, en plus de regarder "la dame", Dania regardait l'endroit... Des souvenir macabre lui revînrent en mémoire...Celui du jour où elle aurait dût mourrir... Et elle était toujours là, vivante, semblant nargué l'autorité... Ses pieds étaient nu, son visage un brin crasseux et ses cheveux détâchés en bataille... Elle avait faim - elle n'avait rien mangé depuis trois jours- mais ne se plaignait pas...Comme si elle se fichait d'avoir faim... Ses épaules nue frisonnaire, à cause du froid sûrement... Elle se décida à partir, à allé près du fleuve, à tremper ses pied dans l'eau et à s'assoir dans la boue...Pourtant, aussi décidée qu'elle soit, elle restait là, espérant trop fort que "la dame" puisse être sa soeur.

Dania dût sûrement s'apuier trop fort contre le mur, car elle glissa et tomba enfin dans la lumière... Elle se releva presque aussitôt, comme prise de panique, son jupon un peu
plus déchiré et son genous un peau écorché... Elle regarda "la dame" et, comme si elle n'avait aucun droit d'être là, elle murmura:

"Désolée..."

Elle aurait dût partir en courant, comme tout autre petit paysan l'aurait fait s'il savait qui il avait en face de lui mais, petit un, Dania ignorait l'identiter de "la dame" et, petit deux, elle n'était pas comme les autres petits paysans.

Lilian, suivit des yeux la jeune femme qui approchait de sa bien-aimée. Caché derrière le mur d'une vielle bâtisse, elle regardait les deux femmes, l'air de rien, juste un petit enfant curieux, accroupit dans l'obscurité de plus en plus noire.

La demoiselle inconnue s'étala par terre puis se releva, epoussetant ses habits et regardant ses plaies aux niveaux des genoux. Ses lèvres bougèrent, grommelant un petit "Désolé", avec un son cristallin.
Vu la tonne de crasse et ses habits vulgaires, c'était sans doute un paysante, mais sans doute une de la meilleure espèce, celle qui essaye sans doute de devenir de belle et jeune femme, fière et avec un semblant de fausse noblesse.

Lilian réajusta sa cape et sa capuche, touchant légèrment son poignanrd au niveau de sa ceinture en cuir noir. Il s'approcha doucement de l'inconnue et de "sa" demoiselle. Il s'arrêta à quelque mètre d'Ana et s'accola à un arbre, s'allumant un fin cigar, d'où s'échappait une fumée, âcre, odorante mais bienfesante pour le jeune homme.
Il connaissait bien Ana, depuis quelques années maintenant, depuis sa fuite de Rhénanie. La jeune femme lui plaisait énormemment et il faisait bien spur tout pour séduire la damme, un peu rebelle et bizzare pour une princesse de sang.

L'assassin s'apuya sur l'arbre et dévisagea la femme, toujours debout près d'Ana. Elle avait l'air très ébourriffée, décoiffée presque mais on distinguait un effort de présentation. Lilian grimaça, son cigard étant finit, il s'était bruler les doits. Il éteignit sa firandise et alla s'asseoir sur le muret, à un ou deux mètres de la princese, n'oubliant pas de saluer amplement la dame, d'un geste de la main, son rang lui étant inférieur.
-Bien le bonsoir medemoiselle Ana...
Dit-il mystérieusement, avec un sourire charmeur, enlevant sa capuche.