Tracas...

Après que la jeune et belle femme se soit présentée, Louise eut comme un choc. La nouvelle favorite du Roy, lui parler !!! Impossible...Et pourtant.
Louise, ne voulant pas etre plus bas qu'Athénais de Montespan, se leva brusquement.Défroissa un peu sa belle robe, puis la regarda bien dans les yeux en froncant légèrement ses sourcils fins. Elle se demandait pourquoi Dieu lui donna une journée pareille, quel idée, quel malheure pour Louise...
Entre la mort suspect de son père et la nouvelle favorite en chef qui vient lui parler, la belle blonde reçut un choc un peu éprouvant pour cette journée. Et voulut partir sur le champs en courant, en criant un bon coup pour se soulager l'esprit. Mais trop préoccupper par cette Montespan, elle resta droite comme un baton en gardant bien auprès d'elle de la fièreté (enfin elle essaya, puisqu'elle n'était point imbus de sa personne mais réfléchit).
S'apercevant que son regard se faisait lourd et insitant, elle changea sa manière de la regarder et essaya d'etre la plus gentil qu'elle pouvait. Elle lui parla calmement en réfléchissant à ses propos.

Madame, enchantée...Car oui, nous nous connaissons point vraiment. Je pense que vous vous dispensserez de ma présentation n'est-ce pas?!

Elle fit un léger sourir.

Pour ce qui est de la soit disant seconde chance, Madame, il n'en n'est point question.

temps d'arret

...oui, puisque nous nous connaissons pas !!!Enfin...

Elle fit une seconde fois un léger sourir.

Mais que disiez-vous tout de suite, enfin la vrai et judicieuse question serais plutot que me demandiez-vous il y a l'instant Madame?

Louise se doutant de quelque chose, resta prudente.

Louise sachant par les multiples courtisans qu'elle cotoient que cette femme était de loin un ange et une personne qui n'est pas de très bonne confiance, s'abstenu et s'abstiendra de lui parler de tous les petits incidents du passé et autres affaires de sa vie privée. Mais elle trouva qu'il fallait lui accorder au moins une chance, alors elle se lanca. Elle lui dévoila son malheure qui fit qu'elle pleura à flot il ya quelques instants. Par contre elle jura à sa conscience qu'elle ne dira point d'autres choses.

Madame, pour tous vous dire, si je pleurais il y a de là quelques minutes, c'est que je viens d'apprendre par la servante qui s'occupe en ce moment meme du chateau où j'ai grandi, un décès plutot suspect...

Elle avait à ce moment meme la gorge nouée et ne put continuer après avoir légèrement toussé.

...oui, la mort d'un etre cher à mes yeux...mon cher, tendre et admirable père...

Les larmes tombèrent d'un coup, et Louise essaya de les contenir, mais sa douleur fut plus forte et elle ne put se contenir. Elle reprit son beau mouchoir blanc en main et pleura dans ses mains longues et fines.
Entre deux gémissements pratiquement imperceptibles, elle dit à Athénais:

Pardonnez, mais je n'arrive toujours pas à me faire à cette nouvelle...

Pour remercier son interlocutrice, elle s'arreta de pleurer. Avec une voix légèrement nouée elle lui répondit.

Merci madame pour votre soutien, mais ce sera tout pour cette affaire, je compte la régler seule, c'est pour cela que je ne veux point répondre à votre question. Mais ne soyez pas en reste madame, cette affaire concerne ma famille seulement, donc je n'en parlerais à personne, meme si à vous, je vous ai parler vaguement de l'histoire tragique qui touche ma famille. Rien de plus par contre, rien de plus.

Elle reagarda la jeune femme, prit une légère respiration, fit un léger sourire et continua.

Si vous voulez me parlez de quoique ce soit d'autre, je veux bien, mais sachez que ce sujet est définitivement clos au public.